C'est l'histoire de...
Virginie, la maman de Thomas, a fait part sur son blog d'une info très importante. Vous trouverez cette info ici .
Ce genre de prise en charge ne mène nulle part sauf à la souffrance des familles ! Je peux tout à fait justifier mes propos car les garçons, Thibaut et Thomas sont tombés avec nous, leurs parents, sous l'emprise de ce type de "gourou". Retracer tout le chemin parcouru depuis 2001 serait trop long en un seul message mais je voulais quand même vous contez aujourd'hui 4 histoires haut-marnaises (pour le bien et le respect de tous je ne nommerai pas les personnes dont je parle mais les indentifierai par des lettres), alors c'est parti:
- C'est l'histoire de "A" qui n'a toujours pas appris à 12 ans qu'on ne devait pas baisser son pantalon quand bon lui semble et surtout en public. "A" est depuis la rentrée en internat à la semaine faute d'avoir eu à temps une prise en charge adaptée. Je suis sûre que que le chemin qui attend "A" sera long et difficile bien plus que si on avait mis en place un accompagnement adapté alors que "A" était plus jeune. J'espère que "A" sera entre de bonnes mains.
-C'est l'histoire de "B" a qui on a jamais appris à faire doucement avec les autres et surtout les plus petits que soi et qui prend maintenant par le coup les personnes entre ses deux mains et serre quand quelque chose ne va pas. Apparemment "B" devrait avoir un traitement médical pour palier à ce type de comportement mais depuis je n'en sais pas plus...
-C'est l'histoire de "C" qui, à une quinzaine d'années environ, commence à apprendre ce qu'est la vie sans couche. Bien sûr, "C" a "du mal", m'a-t-on dit (tu m'étonnes!!!).
-C'est l'histoire de "D" qui ne s'en prend plus aux autres mais sur sa propre personne et porte simplement des pansements pour éviter de se mutiler davantage.
Tous ces enfants, Thibaut et Thomas les ont laissé derrière eux lorsqu'ils ont quitté la structure (l'hopital de jour) et cela ne fut pas une mince affaire de sortitr de là! Je suis sûre que les garçons ne se souviennent pas d'eux (ou très peu) mais moi je ne les ai pas oublié. Je suis souvent remplie d'écoeurement et de tristesse pour ces enfants. On nous laissé entendre avant les vacances que nous étions des privilégiés. Je me demande bien en quoi! Certainement parce que nous avons juste fait valoir les droits des garçons...(si ça c'est un privilège, il faut m'expliquer). A ces personnes, si j'étais un peu plus audacieuse, je répondrai donc: " Allez vous ***********!!!"
Mon plus grand souhait a toujours été que chaque enfant ( les miens et tous les autres) soit accompagné correctement. J'ai toujours dénoncé ce manque d'accompagnement adapté. J'ai autant que possible tenté d'informer les familles que je rencontre mais j'ai bien peur que cela soit peine perdue car la main qui dirige ces structures haut-marnaises est puissante et avec de bonnes relations, inrterdisant aux médecins et psy scolaires d'orienter ailleurs que vers ces structures (cette info qui m'a révoltée m'a été confiée lors d'une formation par une enseignante haut-marnaise ).
Alors pour ne pas oublier que ces histoires ne sont pas que des petites anecdotes, je ferai un rappel sur ce message aussi souvent que je le pourrai.
Regardez la vidéo d' "Autistes sans frontières" et REVEILLEZ VOUS!